Le mélange, la fusion des races dans de justes proportions, me semble le plus grand élément de civilisation et de progrès. […] Les trois grandes races [blanche, noire, jaune] se sont d'abord formées et propagées isolément; quel a été le résultat de cet état de choses? Chacune d'elles était primitivement incomplète et obéissait à des instincts exclusifs. Dans l'une comme dans
l'autre, les qualités développées sans contrôle, et par suite exagérées, tournaient aisément en défauts; les défauts devenaient des vices; rien de nouveau ne surgissait en elles. Par les croisements elles se sont complétées; les exagérations se sont atténuées; des qualités nouvelles, qui jusque-là sommeillaient à l'état de germes, se sont fait jour. Dans l'immense majorité des
cas, dans tous, devrais-je dire, en ne prenant que les faits généraux, pour la race blanche aussi bien que pour les autres, les croisements ont donc été une chose bonne et utile. […] le mélange dans des proportions convenables a été le plus puissant moyen de perfectionnement.