Thomas Feibel
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- Je n'ai jamais compté mes amis, et je ne le ferai jamais. Mais ce que je peux te dire, c'est qu'ils existent tous, que je connais chacun personnellement, et que je peux compter sur eux à cent pour cent. Ça, c'est de amitié.

- ok, a lancé Jana en croisent les bras. Mais comment peux-tu critiquer quelque chose que tu ne connais pas ? Tu as des préjugés, c'est ça la vérité.

Inscris-toi, ajoute-moi comme amie, et fais-toi ta propre opinion. Qu'en penses-tu ?

- Je pense que tu n'as pas écouté ce que je viens de te dire. L'amitié, la vraie, elle ne fonctionne pas comme ça !

Thomas Feibel
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On avait beau être assise l'une à côté de l'autre, on n'échangeait que deux ou trois phrases par jour. De toute façon, comment avoir une vraie conversation avec quelqu'un qui passe sa vie sur son portable ?

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Ce concours ON SHOW et cette chasse aux points avaient colonisé ma vie. Je quittais le collège en mourant d'impatience de découvrir les dernières publications des membres du réseau. Entre nous, quoi de plus agréable que de compter chaque soir ses nouveaux points ? Tu sais quoi ? Pour la première fois de ma vie, j'avais trouvé un espace qui me faisait vibrer avec passion.

Thomas Feibel
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Je n'ai jamais compté mes amis, et je ne le ferai jamais. Mais ce que je peux te dire, c'est qu'ils existent tous, que je connais chacun personnellement, et que je peux compter sur eux à cent pour cent. Ca, c'est de l'amitié.

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Ce qui me passe par la tête les mauvais jours, je préfère ne pas en parler ...

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Il a mimé l'ivresse :
- Hips ! C'est chouette, un prof pompette !
- Puisque tu m'y obliges, je vais mettre les points sur les i, a déclaré Sabine en se raclant la gorge. Ce matin, à sept heures, nous avons eu une réunion de crise en salle des profs. Le directeur nous a informés que l'ensemble des enseignants de l'établissement, et en particulier ceux qui figurent sur cette

vidéo, sont désormais la risée de la ville. Quant à Mme Korweiler, elle est en arrêt maladie pour dépression. Elle sera absente pour trois mois au moins. A cause de vous.  (p.50)

Thomas Feibel
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Mais ça va beaucoup trop loin. Tout est public sur ON SHOW, et ça, c'est une affaire ultra privée. Pense à la dépression nerveuse de Mme Korweiler...  (p.65)

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Eddie m'a donné un petit coup de coude. En face de nous, Ivo, notre génie universel, dormait à poings fermés, avachi sur le banc, la tête penchée en avant, la bouche légèrement ouverte. Retrouvant aussitôt la forme, Eddie a dégainé son iPod pour prendre une photo.
(…)
- Attends, ai-je soufflé, il manque quelque chose. (…)
Je me suis tournée vers le comptoir et

j'ai subtilisé, aussi discrètement que possible, deux bouteilles vides, une de vin et une de bière, que j'ai posées devant Ivo. (…)
J'ai rempli un verre à pied de coca, et je l'ai installé dans la main molle qu'Ivo avait abandonnée sur la table. Trop fort ! Il a vraiment l'air d'un ivrogne qui ne comprend rien à ce qui lui arrive.  (p.93-94)

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A cause de la publication de mes photos, Ivo n'allait plus en cours. Même si Eddie avait été complice de cette opération, j'en avais été l'instigatrice : c'est moi qui avait eu l'idée de mettre en scène les bouteilles de vin, c'est mon appareil qui avait pris les photos et c'est moi qui les avais postées.  (p.102)

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Un iPhone, c'est comme un ordinateur miniature qu'on peut activer partout, tout le temps. (p.20)

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Jana avait plus de quatre cents amis ; j'en avais douze le lendemain de mon inscription, en comptant mes cousins / cousines que j'avais du mal à supporter dans la vie réelle ! (p.9)