Thierry Gillyboeuf
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Il voudrait inverser la perspective qui impose le travail toute la semaine et le repos le dimanche, car il croit que travailler un jour seulement suffit à la satisfaction des besoins élémentaires ; Hegel affirme que le travail rend libre, une phrase inscrite au fronton des camps de concentration nazis. (Thoreau, le sévère antidote préface de Michel Onfray)

Thierry Gillyboeuf
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Un homme est riche en proportion du nombre de choses dont il peut se passer

Thierry Gillyboeuf
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S'il déconcertait parfois par ses manières rustres, par son refus des convenances qui le poussait à manger à table avec les doigts, par ses réponses abruptes ou son esprit de contradiction, il n'en était pas moins très aimé par toute la maisonnée.

Thierry Gillyboeuf
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Son objectif était celui, remarquable, d'essayer de faire quelque chose en ne vivant de rien, par opposition à la règle générale qui consiste à essayer de vivre de quelque chose en ne faisant rien. De Charles F Briggs, à propos de Thoreau.

Thierry Gillyboeuf
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Journal, 13 mars 1841

Comme on est seul pour vivre ! Nous habitons le rivage et il n'y a personne entre la mer et nous. Les hommes sont mes joyeux camarades, mes compagnons de pèlerinage qui charment le chemin, mais qui m'abandonnent au premier tournant de la route, car il y a une route sur laquelle personne n'ira aussi loin que moi. Chacun de nous marche à l'avant-garde.

L'enfant le plus faible s'offre aux destinées aussi nu que ses parents [...]

Thierry Gillyboeuf
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Henry David Thoreau avait croisé Ralph Waldo Emerson au printemps 1837, dans des circonstances guère favorables au jeune homme : étudiant interrogé par Emerson en classe de rhétorique, à Harvard College, il semblerait qu'il ne lui fît pas forte impression. Il faudrait un autre concours de circonstances pour qu'ils se rencontrent vraiment.

Thierry Gillyboeuf
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Thoreau, lui, vit ce qu'il pense et pense ce qu'il vit. (p. 11)

Thoreau, le sévère antitode - Préface de Michel Onfray

Thierry Gillyboeuf
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J’ai bien et dûment essayé de tenir une école, mais me suis aperçu que mes dépenses se trouvaient en proportion, ou plutôt en disproportion, de mon revenu, car j’étais obligé de m’habiller et de m’entraîner, sinon de penser et de croire, en conséquence, et que par-dessus le marché je perdais mon temps. Comme je n’enseignais pas pour le bien de mes semblables, mais simplement

comme moyen d’existence, c’était une erreur.

Thierry Gillyboeuf
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Comme le paysage le long de cette rivière est magnifique, comme il ressemble à ce que nous aimons lire des forêts vierges de l’Amérique du
Sud ! Quelle exubérance d’herbages, quelle profondeur d’alluvions sur
ses berges ! Ces vieux rochers préhistoriques, géologiques,
antédiluviens, seuls les échassiers, ces oiseaux primitifs qui s’attardent
parmi nous,

sont dignes de les fouler. La saison dans l’attente de laquelle
il semble que nous vivons est arrivée. L’eau, en vérité, ne reflète le ciel
que parce que mon esprit le reflète ; lui sont semblables sa sérénité, sa
transparence et sa tranquillité .
Journal, 31 août 1851.