Citations de Madeleine Lazard

Au troisième étage [du 177 bis rue de Courcelles], Colette a installé sa "garçonnière" : une entrée, une chambre et une petite salle de gymnastique avec des agrès, comme aux Monts-Bouccons. Car elle va apporter tous ses soins à la culture du corps. Elle rencontre Georges Wague, qui suit la tradition du mime Debureau, et l'initiera à cet art. Il lui donne des leçons de pantomime.

Elle travaille avec un maître de ballet italien, prend des cours de danse avec Caryatis, une danseuse qui s'inspire de l'école rythmique de Jacques Delcroze et lui enseigne la technique de la dislocation, se met à la boxe avec une amie ; prend des leçons d'équitation avec Calane, un officier du cadre noir de Saumur, à l'Ecole militaire de Saint-Cloud, et monte régulièrement au Bois avec

Willy. Elle fera dire à Annie dans La Retraite sentimentale : "Moi, c'est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau."