Le développement du chemin de fer porta le coup de grâce à Bristol qui perdit, au profit de Liverpool, son statut de centre économique de tout l'ouest de l'Angleterre.
Charles was the youngest barrister here. He was also very attractive; tall, slender, with dark brown hair and chocolate-drop eyes that a girl could drown in. She thought other more worldly women would cal them "come to bed eyes". If the way he made her feel when he smiled at her, showing perfect white teeth, was anything to go by, she might even be willing to be led there.
Bexhill-on-Sea, 1964.
At the bang of a car door out in the street, Katy glanced out of the bedroom window.
It was the old black Humber she’d seen several times before, and two women were getting out and walking up the garden path of the house opposite. She was doing some ironing up in the front guest room; her own bedroom was at the back of the house and all it overlooked was the
garden. Her younger brother, Rob, claimed she was nosy, always people-watching, fascinated by their comings and goings. She denied this, but she did find the house across the street very mysterious.
Cent ans plus tôt (au 18ème siècle), lorsque Bristol était la deuxième ville du royaume après Londres et son port aussi actif que celui de Liverpool, Lewis Mead était une adresse recherchée. De grandes fortunes s'y étaient édifiées sur la traite des esclaves, car c'était de Bristol que partaient pour l'Afrique les navires négriers qui livraient leur "marchandise"aux Indes occidentales
avant de regagner l'Angleterre chargés de sucre et de tabac.
En équilibre sur le bord du trottoir, haletante après sa course, elle reconnut soudain Pamela à travers le flot du trafic. Il n'y avait aucun doute : la lumière des réverbères soulignait la blondeur de ses cheveux et le rouge très vif de son manteau. A la grande consternation d'Adèle, elle s'apprêtait à traverser.
Il y a sur terre des centaines de femmes comme moi et des centaines d’hommes comme vous. C’est l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre qui les attire et les attache.
Les gens du peuple n’avaient d’autre destinée que de servir autrui, que ce soit comme son père en cultivant la terre d’un riche fermier ou en devenant servante à douze ans comme elle-même. Dès leur plus jeune âge, ils avaient été habitués à travailler de leurs mains pour aider leur famille.
Il y a plus d’une manière de prendre un enfant, répondit Meg sombrement. En lui mettant des idées en tête, en lui faisant miroiter des choses qu’elle ne pourrait jamais obtenir normalement.
À vingt ans, James avait forci, grandi et était la coqueluche des filles. Sans être joli garçon, car il était affligé de la tignasse et du grand nez des Renton, sa gaieté et son sourire attiraient la sympathie.
Silas Renton, le père de Nell, se considérait le plus heureux des hommes. Quand une pinte de cidre le mettait de belle humeur, il clamait volontiers qu’il avait la meilleure épouse dont un homme puisse rêver, dix beaux enfants heureux et vigoureux, et la chance que son cottage se trouve dans le plus bel endroit de tout le Somerset.
Il n’y avait jamais eu entre eux la moindre étincelle d’amour conjugal. S’ils dormaient dans le même lit, ils n’y faisaient rien de plus. Elle avait acquis le sentiment qu’il méprisait les femmes, car lorsqu’elle avait essayé de le tenter au début de leur mariage, il l’avait repoussée avec dégoût en la traitant de dépravée et elle ne s’y était plus hasardée depuis.
Presque résignée désormais à vivre sans amour et à n’être que la bonne à tout faire d’un mari tyrannique, elle refusait malgré tout l’idée qu’elle n’aurait jamais d’enfants. C’eût été une frustration trop cruelle.
En réalité, lady Anne était restée un peu enfant par sa joie de vivre et sa naïveté. Cet homme, dont nul ne savait rien, avait dû la séduire par de belles paroles à un moment où elle souffrait de la solitude. Aucun membre de sa famille n’était venu lui rendre visite pendant l’absence de son mari. Elle n’avait pas de vrais amis dans le Somerset, où elle ne connaissait que les
relations de son mari. Nell l’avait vue pleurer quand sir William était parti pour l’Amérique parce qu’elle aurait voulu l’accompagner et qu’il le lui avait refusé. Comme sa mère le disait souvent à Nell : « Il faut marcher une lieue dans les souliers d’un autre pour comprendre ce qu’il sent. »
Selon la tradition, les enfants des fées venaient au monde avec pour mission de répandre la bonne fortune autour d’eux. On les reconnaissait à leur naissance inespérée, à leur beauté exceptionnelle et à la douceur de leur caractère.
S’abstenir de faire respirer un nouveau-né pourrait être considéré comme un meurtre pur et simple.