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Beaucoup d’inquiétudes surgissent également à propos de la présence du bébé lors des relations sexuelles de ses parents. Chez les Yékwanas, sa présence est toute naturelle, comme elle a dû l’être pour nos ancêtres, pendant des millénaires.
Il se peut même que, en n’y assistant pas, il manque le lien psychobiologique important qui unit le bébé à ses parents.
Frustré, ce désir se transformera en complexe d’Oedipe ou d’Electra, lui donnant envie de relations sexuelles avec le parent du sexe opposé. En réalité, l’enfant voudrait jouer son rôle passif de nourrisson, mais lorsque sa sexualité évolue et qu’il ne se souvient pas d’une participation passive, cela se traduit par une envie de participation active. Il serait utile d’étudier
ce phénomène afin d’éviter ces complexes si culpabilisants et décevants.
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Ce que le bébé va rencontrer et expérimenter juste après la naissance va déterminer sa perception de la vie. Le bébé n’a pas été préparé par la nature, par son continuum à se retrouver dans le néant, dans la “non vie”, perdu dans un panier rempli de tissu ou dans une boite en plastique (le couffin de la maternité) sans mouvement, sans son, sans odeur ou sans sensation de vie.
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Le continuum humain peut être défini comme un enchainement d’expériences qui correspondent aux attentes et tendances de notre espèce, dans un environnement de même logique que celui où sont nées ces attentes et tendances. Cela implique un comportement adéquat vis-à-vis des autres acteurs dans cet environnement et une attitude appropriée de ceux-ci envers nous.