La peur et la frayeur étaient omniprésentes, chacun les connaissait, chacun connaissait ce poids sur l’estomac, le mutisme devant l’indicible. On vivait avec cette peur, on arrivait à manger en présence des morts, à chanter des comptines quand les autres mots étaient ensevelis sous les décombres. Cette peur ne ménageait personne.