Antoine Gouguel
Antoine Gouguel

Envie de lui dire « retourne dans ton hospice, vieille morue, ou dans ton sarcophage ! », tous les bons mots des jeunes pédales qui détestaient déjà ce qu’ils allaient devenir et qui par conséquent, en voulaient tant aux vieux pédés infréquentables.

Antoine Gouguel
Antoine Gouguel

Les romanciers, c’est des bites molles incapables de penser tout seul, qui font penser leurs personnages à leur place !

Antoine Gouguel
Antoine Gouguel

Ben mon cochon ! se dirent les jeunes ouailles sans avoir compris (ils n’étaient pas les seuls) un traitre mot de cette allocution. Mais du fond, ils s’en foutaient. Au moins, au niveau de l’interprétation, c’était béton. Secoués qu’ils étaient par le curé, mieux que par le flow syncopé d’un rappeur, envoûtés, mieux que par le groove d’une chanteuse de soul. De la bombe !

Ils ont failli siffler, brailler et applaudir comme des malades. Ils sont toutefois restés silencieux, leurs trognes de reniflards furent quasiment paralysées, pas un pouce d’eux ne s’est agité, pas un froissement, même pas pour choisir la piécette au fond du falzar, ni pour faire rouler les agates œil de chat dans leur poche, ni pour se toucher un peu par le trou de leur culotte, pas un

murmure, la chique coupée, abasourdis, sous le charme, mais ça ne dura pas et ils n’en voulurent pas à l’Idiot de les sortir de là, au contraire, béni fut-il, merci Julien qui s’était mis à gémir car il venait de jouir dans son froc. Normal, un cas banal dans l’histoire de nos religions. Un peu comme toutes ces religieuses enceintes par l’opération du Saint Esprit. +

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