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L'Italie occupe une situation très favorable.
Elle partage en deux bassins la Méditerranée ; elle tient solidement à la Gaule et à l'Europe centrale pendant qu'elle semble aller au devant de la Grèce et de l'Afrique du nord.
Le nord de l'Italie forme une plaine, traversée par le Pô et encadrée par deux chaînes de montagnes : d'une part, au nord et à l'ouest les Alpes,
d'autre part, au sud l'Appenin.
Jusque vers l'époque de Jésus-Christ, la plaine du Pô n'a pas fait partie de l'Italie : comme elle fut, pendant deux cent ans, occupée par des gaulois, les romains l'appelaient "Gaule cisalpine".
Le nom d'Italie était donc réservé à l'Italie péninsulaire......
(extrait du premier chapitre "Après la Grèce, l'Italie où l'on voit naître
et grandir Rome" de l'édition parue chez "Marabout")
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Quand Charles VIII commença à gouverner par lui-même, en 1492, la France était beaucoup moins étendue qu'elle ne l'est aujourd'hui. Elle ne dépassait guère la Somme au nord, la Meuse et la Saône à l'est, Lyon était ville frontière : ni la Bresse, ni la Franche-Comté, ni la Savoie et Nice ne faisaient partie du royaume.
La France n'en était pas moins l'état le plus peuplé
(peut-être quinze millions d'habitants), le plus riche et le mieux organisé de l'Europe.
Charles VII et Louis XI avaient grandement fortifié l'autorité royale : le premier avait imposé le double principe de l'impôt permanent et de l'armée permanente, le second avait brisé l'opposition des grandes maisons féodales.
Le sentiment national, que "la guerre de cent ans" avait
contribué à développer, se confondait avec le dévouement à la personne du roi....
(extrait du premier chapitre "Les grands états européens" de l'édition parue chez "Marabout")
![Malet et Isaac](images/avatarlar/pexels-marius-venter-165.png)
Les nouveaux programmes ont imposé la refonte du cours de M.Albert Malet, ancien professeur d'histoire au lycée Louis-le Grand, mort au champ d'honneur. Ce travail a été confié à M. Jules Isaac, professeur d'histoire au Lycée Saint-Louis, ancien collaborateur de M. Albert Malet.
Du cours d'Albert Malet, rédigé avec tant de conscience et de talent, son collaborateur a conservé la
substance, la méthode, les principes essentiels. Tout en s'appuyant sur une documentation solide, il a eu le soucis constant d'établir un texte clair, à la portée des enfants auxquels il est destiné.
Il a voulu que ce livre fût véritablement et exclusivement un manuel de classe, auxiliaire de l'enseignement magistral.....
(extrait de l'avertissement placé en début de volume
paru aux éditions "Hachette" en 1929)