Constance Briscoe
Constance Briscoe

Etais-je condamné à vivre ainsi? Dans la peine et le malheur? Est-ce qu'en me levant le matin,je n'aurais jamais d'autre choix que de dire bonjours au chagrin?Non,ai-je décidé.Bientôt,très bientôt,ma vie changerait.

Constance Briscoe
Constance Briscoe

Il faut que j'écrive mon histoire.Etant depuis toujours quelqu'un de très secret,je ne l'ai encore racontée. Le plus difficile ,c'est se souvenir de l'ordre e art des événements. Mon père ,George ,et ma soeur Pauline m'aideront peut-être. Cela aurait été plus facile si j'avais eu mon journal intime .j'en tiens un depuis que je sais écrire. Il'remplissait plusieurs cahiers.Ma mère

me les a tous volés.

Constance Briscoe
Constance Briscoe

En 1983,ayant terminé mon annėe de formation à l'école de droit,j'ai obtenu mon diplôme d'avocate
J'ai à nouveau écrit à Michaël Mansfield pour lui demander s'il me prenait comme stagiaire.


Sept.83
Chère Constance
Venez quand vous voulez,
Michaël.

Constance Briscoe
Constance Briscoe

Cette nuit-là, j'ai décider que personne ne me regretterait si je disparaissais. Avant de me mettre au lit, j'ai écrit une lettre à ma mère. Je l'ai glissé dans mon cartable et je suis allée dans la salle de bain. J'ai débouché la bouteille de détergent, j'ai ajouter de de l'eau du robinet et je l'ai bue avant de me coucher. J'avais choisie le Demestos parce que le Demestos tue tous les

microbes et que ma mère me répétait toujours que que j'étais un microbe, une infection. Je me sentais très malade,mais heureuse et triste aussi. J'étais heureuse parce que, au matin si le détergent faisait effet, je serais morte.Il n'y aurait plus de lendemain...

Constance Briscoe
Constance Briscoe

Nous autres qui bénéficions de la cantine gratuite , nous étions toujours les premiers dans la file d'attente, sans doute parce que nous avions plus faim que ceux qui payaient leurs repas.